Le Président Lucas Mingorance s'exprime : " Ce soir c'est Noël 1914. Chacun sort de sa tranchée, chacun baisse son fusil. On fait une pause dans ce qui nous distingue et on observe l'humanité chez l'autre. Ce soir, je ne vois que des patriotes qui briseront le pain, boiront le vin et trouveront mille raisons de s'aimer plutôt que de se haïr. C'est une trève de Noël, un miracle comme il n'y en a que dans les contes. Vous n'aviez ici que des ennemis, et voilà que, dès demain, quand vous reprendrez les armes, vous aurez cette question : dois-je réellement tuer celui avec qui je mangeais hier ? Nous mettons place ce soir cet absurde maudit, qui vous suivra, je l'espère, tout le reste de votre parcours politique. "
Plus de cinquante responsables d'organisations de jeunesse se donnaient rendez-vous pour la première édition du Banquet des Compagnons. Militants politiques, intellectuels, influenceurs, activistes, syndicalistes, de la droite gaulliste aux courants chevènementistes et bonapartistes...La soirée aura été l'occasion de débattre de tout, sans tabou et sans querelle, dans un cadre magnifique et une ambiance pacifiée.
Qu'ont-ils dit ? Quels étaient leurs accords et désaccords ? Mystère. Les compagnons présents respectent un silence monastique pour garantir pour aujourd'hui et demain la liberté de parole nécessaire à construire des lendemains qui chantent.
Merci au Prince Joachim Murat, Jean-Frédéric Poisson, Philippe Nguyen, Marguerite Stern, Dora Moutot, le Général d'Autrey et Bertrand Guyot pour leurs contributions aux débats.